Etude Mercer Marsh Benefits - Baromètre de l’absentéisme 2022 

Entre 2019 et 2021, le taux d'absentéisme continue de s'accroître multipliant les situations de désorganisation de l'activité et entrainant une baisse de productivité. La neutralisation des effets du confinement sur le taux d’absentéisme en 2020 laissait ouverte l’hypothèse d’un retournement de tendance du taux d’absentéisme observé en 2019 mais celle-ci a été infirmée en 2021.

• Un taux d’absentéisme établit à 4,8%
• Un durée moyenne d’arrêt de travail qui s’allonge passant de 30 à 32 jours
• 36% des salariés ont été absents au moins une fois plus de 3 jours, proportion revenue au même niveau qu’en 2019 après une envolée en 2020
• Des zones géographiques et des secteurs d’activités plus impactés que d’autres

• Coûts directs: La convention collective de la branche ou l’accord d’entreprise impose à l’entreprise de s’acquitter du paiement de tout ou partie de la rémunération du salarié lorsque ce dernier est absent ce qui est un coût car elle ne peut profiter pas de la productivité du salarié.
  
• Impact assurantiel: l’absence d’un salarié a un impact sur le tarif du contrat d’assurance santé. De plus un absentéisme élevé peut également entraîner une majoration des cotisations dites « AT-MP » prélevées par l’Assurance Maladie. Ces cotisations destinées à couvrir les indemnisations des Accidents du Travail et les Maladies Professionnelles, sont notamment fonction de la fréquence des arrêts au sein d’un établissement.
• Coûts indirects: les coûts « cachés » de l’absentéisme. Ils sont particulièrement importants et sont l’un des premiers centres de coût atteignant près de 70 % du coût global difficilement quantifiable car propre à chaque entreprise:  impact sur la production de l’entreprise, son image, son organisation.

Notre étude porte sur une population de 400 000 salariés et révèle des tendances intéressantes suite à cette année 2020 atypique.